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signature des bulletins de notes [ Répondre ]
Par : Georges Khaznadar on 2003-07-19 15:15
[forum:99]
Merci de commenter à volonté (les flammes sont autorisées)

J'expose le problème, et un schéma de solution que je pense correct.

le problème :
-------------

1- gepi/garennes tient à jour une base de notes. Une note est attribuée
par un professeur à un élève, au sujet d'un travail. Les professeurs,
les élèves et les travaux ont divers attributs, et font l'objet de
tables de données séparées.
2- De temps en temps, par exemple trois fois par an, gepi/garennes
aidera les professeurs à communiquer à l'administration scolaire une
collection de notes. Cette collection de notes sera sous une forme
facile à retravailler (enregistrement magnétique, courriel, etc.)

La confiance qu'on peut avoir dans les collections de notes repose sur
la sécurité de leur stockage et des opérations de modification et de
tranfert dont elles peuvent faire l'objet. En particulier, si des notes
parviennent à l'administration sous forme de courriel, quelle confiance
peut-on y accorder ? Ensuite un(e) secrétaire, après vérification de la
confiance, injectera les notes reçues dans sa base de données. Comment
pouvoir en même temps y injecter la confiance affectée au courriel, ni
plus ni moins ?

Solutions possibles :

1- On revient à la solution Kalamazoo / stylo BIC. La sécurité est
correcte, car pour falsifier les notes il faut pénétrer dans le
périmètre de la salle des profs, et imiter une écriture, voire une
signature. Hmmm ... Mauvaise solution, elle mène à des saisies
multiples.
2- La confiance est fondée sur le fait que les notes sont sur une
disquette/clé usb/autre support, et que l'échange se fait entre
quat'zyeux. Le/la secrétaire indique cette circonstance de façon non
falsifiable dans la base de données, en signant électroniquement.
3- Les données arrivent par internet, par exemple dans un courriel, mais
tout autre protocole est utilisable. Dans ce cas, elles doivent être
revêtues d'une signature électronique, et cette signature
électronique sera versée dans la base de données administrative, sans
commentaire.

Les solutions 2 et 3 sont acceptables pour gepi/garennes. La solution 3
ne sera possible qu'après une formation conséquente : la signature
électronique n'est pas un geste évident pour tous (j'ai déjà vu des
courriels d'inspecteur d'académie accompagnés d'une signature manuscrite
scannée !)

Se pose enfin la question de vérifier la validité des données. En
principe, dans le meilleur des mondes, les machines ne tombent jamais en
panne, et toute transaction attribuable à une personne accréditée par
l'administration se fait après une authentification suffisante pour
éviter tout abus. Donc toutes les données de l'administration sont
sûres.

Malheureusement dans le monde réel, il y a souvent eu des pannes
inattendues, pour ne pas dire suspectes, et ce malgré l'énergie de
plusieurs équipes qui disent travailler à les faire disparaître. Quand
on gère une population de 2000 élèves, on voit bien qu'il serait
difficile de détecter un « coup de pouce » donné anonymement aux notes
d'un élève particulier. Un procédé de signature des notes peut détecter
les coups de pouces.

Reste que quand on signe électroniquement un document, on signe en
réalité une suite de zéros et de uns très particulière, cependant que
l'opération de stockage/déstockage du document peut s'accompagner d'une
foule d'altérations portant sur cette suite de zéros et de uns. Pour ne
citer que deux altérations possibles : l'encodage des accents, et la
représentation des nombres en machine (taille physique d'un entier,
petit bout, grand bout, signé, pas signé, etc.)

Il faut donc s'accorder sur une représentation canonique des données à
signer, qui sera générée à l'identique au moment de la signature par
le/la responsable et au moment de la vérification de la signature. Entre
ces deux moments, tant le document que la signature peuvent être plongés
dans des systèmes de stockage divers et variés, qui ont pour but de
préserver les informations significatives, plutôt que leur forme
physique précise.

PROPOSITION :
=============

Nous devons doter gepi/garennes d'un mécanisme d'import-export en XML,
avec une définition précise de la syntaxe (un fichier DTD permettra de
déterminer si les documents importés/exportés sont valides ou pas).

Nous devons nous mettre d'accord sur une feuille de style XSL, qui
permette à l'aide d'un logiciel précis (au hasard, xsltproc 1.0.29 sur
architecture i386), de traduire univoquement les notes et les signatures
présentes dans un document XML valide en une suite de zéros et de uns
d'une façon totalement déterministe et prévisible.

Dans ces conditions, il devient possible de tracer la confiance.

---oOO---

Merci d'avoir lu jusque là. Votre avis m'intéresse. Il s'agit de deux
pièces logicielles relativement petites : un import/export XML, ce n'est
pas la mer à boire, quand les données ont déjà une structure claire dans
une base de données. Une feuille de style XSL, c'est un peu technique,
mais il n'y a pas de gros piège prévisible.

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